Chers lecteurs,
Est-il anodin que cette newsletter soit la 23e, et qu’elle paraisse un vendredi 23 décembre ? Sans doute n’est-ce qu’une coïncidence, me direz-vous, et pourtant j’y vois le signe que 2023 fait doucement son apparition et qu’il est temps de dire ciao, bye-bye, so long 2022.
Les derniers jours de l’année sont toujours empreints d’un peu de nostalgie et d’inachevé - résolutions, travaux, réflexions… Ce serait si simple si la vie pouvait se “ranger” dans les cases du calendrier ! Cette année, je dois dire que le sentiment de nostalgie, le goût d’inachevé ont été renforcés par - je n’aurais pas cru le mentionner ici - cette étrange Coupe du Monde hivernale et l’épique fin qu’elle a connue. Je ne m’étendrai pas davantage sur le sujet, clivant, et rejoins illico des terrains plus consensuels : cette actualité 2022 m’a, évidemment, rappelé 98, et cette chanson qu’on aurait immanquablement entonnée si la France avait à nouveau gagné. Vous me voyez venir : j’en ai fait malgré tout une reprise, “à-la-Slow-Jane” (faisons en donc un adjectif), c’est-à-dire en faisant ressortir sa dimension nostalgique, sa douceur, son flouté. La voici, j’espère qu’elle vous plaira.
Vous avez vu comme elle est nostalgique ? Je crois que c’est ce qui a fait son immense succès (et je pense que c’est une “recette” universelle) : sous ses airs de tube eurodance, une sorte d’urgence mélancolique qui affleure.
And then? Une fin d’année, c’est aussi des projets et de la joie pour celle qui s’annonce. En 2023, Slow Jane revient avec un nouvel album ! 10 titres inédits que vous pourrez découvrir avant l’été. J’y travaille depuis bientôt un an, dont ces derniers mois dans mon tout nouveau home-studio, que je tâcherai de photographier pour la prochaine édition de cette newsletter. Il y aura aussi des concerts que je vous annoncerai prochainement. Et un projet de duos en français… Je vous en dis plus très vite !
Merci de me lire, et à bientôt pour une nouvelle édition ! En attendant, voici ma suggestion musicale de cette fin d’année, découverte en première partie de Julia Jacklin au Café de la Danse : la très folk Erin Rae en duo avec Kevin Morby sur le titre Bittersweet, Tennessee. Et puisqu’on parle de lui, ce titre fleuve de 2014 : Amen. Et puisqu’il était question de nostalgie, one of my teen-self favorites : ...