Chers lecteurs,
En décembre dernier, mes musiciens et moi avions fait un concert au Bus Palladium. Quelques jours après ce concert, le programmateur du Bus m’adressait ce message : “Le gouvernement a décidé de fermer les clubs le 10 décembre (…) En conséquence, le jour de l’an cette année se fêtera sur 2 jours et commencera après-demain !”
Deux jours plus tard, j’étais donc à nouveau dans la salle du Bus Palladium, cette fois côté spectateurs.
Je ne savais pas à quoi m’attendre, je ne connaissais pas les groupes programmés ce soir-là. La salle était bondée. Au moment où mes amis et moi arrivions au bar, les premiers riffs de guitare retentirent ; par-dessus les têtes de l’assemblée j’apercevais sur scène une tignasse ondulée, à la Jimmy Page. Je consultai le programme : il devait s’agir d’un certain Victor Mechanick, accompagné sur scène par Yarol Poupaud (ancien guitariste de Johnny Hallyday - et frère de Melvil).
Dans une salle de concert, je m’installe en général à bonne distance de la scène et j’observe de loin, parfois même fermant les yeux pour m’immerger dans le seul son. Là, au bout de trente secondes, j’attrapai mon verre, le bras de mon amie et les entraînai vers le premier rang. Pendant une heure, nous avons dansé, souri, chanté ; éblouies.
Je dis “éblouies” parce que le meilleur adjectif pour décrire la présence de Victor Mechanick sur scène, c’est celui de solaire : il rayonne d’une énergie, d’un enthousiasme communicatif. Et cette puissance entièrement positive est au service de chansons toutes plus entraînantes les unes que les autres, aux mélodies limpides. Il a joué ce soir-là tout son album Singer (sorti en 2021) et en le réécoutant par la suite, j’aurais l’impression de le connaître déjà par cœur. Comme un classique !
Bref, j’ai eu envie de reprendre l’une de ses chansons, intitulée :
La voici, sans plus attendre ! Accompagnée d’un clip scintillant, réalisé par ma talentueuse amie Marie-Gabrielle Glock (dont vous pouvez suivre les œuvres sur Instagram ou sur Balthasart) :
“I had a dream we were flying in the open sky
No birds allowed only lovers melting in the clouds
Facing the sun we would go up to the sun flying high… on the sunny side”
La version originale, ci-dessous, est beaucoup plus rock ; j’ai voulu quant à moi la dépouiller de ses arrangements et en faire une ballade pour montrer l’évidence de sa composition.
En conclusion : merci au Bus Palladium…
À bientôt pour une prochaine édition ! D’ici là, si ce numéro vous a plu, n’hésitez pas à le transmettre à vos contacts pour qu’ils s’abonnent à leur tour.